Entre prix à l’achat, prix du carburant, pollution, choisir son type de moteur devient un réel casse-tête, surtout depuis l’avènement de nouvelles motorisations comme les hybrides ou les voitures électriques. Le choix du moteur est pourtant crucial selon vos besoins et vos habitudes de conduite. Autovillage vous aide à y voir plus clair dans cet article.
Motorisations thermiques : Essence ou diesel ?
La bataille entre l’essence et le diesel fait encore rage parmi les conducteurs. Pourtant, les moteurs diesel ont subi une perte de vitesse considérable au cours des 10 dernières années : -30% de parts de marché entre 2012 et 2018. Faute à la pollution engendrée et à des prix au litre toujours plus proches de ceux de l’essence. En effet, le gazole, longtemps moins cher que le sans-plomb, permettait aux gros rouleurs de rentabiliser l’acquisition de leur voiture, plus onéreuse à l’achat, mais consommant moins.
Est-ce toujours le cas ? Pas vraiment. Ou tout du moins, les critères ont évolué.
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Le nombre de kilomètres parcourus
On considérait il y a encore peu, que pour rentabiliser un diesel, il fallait parcourir au moins 15 000km par an. Aujourd’hui, le coût supplémentaire à l’achat et les frais de réparations et de carburant plus élevés ont changé la donne. Il faudrait parcourir plus de 20 000km par an pour compenser la différence de prix avec une voiture essence. Or ces 5000km de plus font toute la différence, puisque les Français parcourent en moyenne 14 000km par an, et que la tendance est à la baisse.
Alors pourquoi choisir encore des moteurs diesel ?
Il existe plusieurs cas de figure où une motorisation diesel reste intéressante. À long terme, ou pour un kilométrage annuel important, le moteur diesel peut rester gagnant, grâce à la robustesse de son moteur et une consommation de carburant moindre. De même, pour les flottes d’entreprises ou les professionnels gros rouleurs, les avantages fiscaux sont encore intéressants par rapport à l’essence.
En revanche, si vous êtes un particulier et que vous roulez “normalement”, qui plus est si le foyer comporte deux véhicules, optez sans hésitation pour l’essence.
Malgré leurs avantages respectifs, les moteurs diesel et essence restent polluants, ce qui est un gros désavantage par rapport aux nouvelles motorisations, plus écologiques. Il est difficile d’évaluer quel moteur pollue le plus, car ils contribuent tous les deux différemment à l’augmentation de l’effet de serre. Le moteur à essence rejette beaucoup de C02. De son côté, le moteur diesel émet de grandes quantités de particules fines (NOx) qui contribuent pour 15% à l’augmentation de l’effet de serre.
Les voitures hybrides et hybrides rechargeables, des alternatives crédibles
Si la pollution des moteurs thermiques est rédhibitoire, mais qu’une voiture électrique ne vous convient pas, vous pouvez alors vous tourner vers des modèles hybrides et hybrides rechargeables.
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Les motorisations hybrides
Une voiture hybride est un véhicule qui combine un moteur thermique à essence avec un moteur électrique. La voiture utilise le moteur électrique, mais dès que l’allure augmente, le moteur thermique se met en route. Cela permet une diminution notable des émissions de co2 dans l’atmosphère, et une réduction de la consommation, surtout en milieu urbain.
Les hybrides rechargeables
Mais depuis quelques années, de nouvelles motorisations font leur apparition : les hybrides rechargeables. Dotés d’une batterie à recharger, ces véhicules permettent ainsi de rouler en mode tout électrique sur une distance variant de 40 à 70km selon les modèles. Lors de trajets plus longs, le mode électrique vient alors supporter le moteur thermique et alléger la consommation et les émissions de ce dernier. Idéale pour des trajets quotidiens sans émissions, l’hybride rechargeable apporte une véritable polyvalence puisqu’elle permet aussi de réaliser de longs trajets sans encombre.
Éligibles à la prime à la conversion et au bonus écologique, ces véhicules peuvent bénéficier d’au moins 4500€ d’aides et jusqu’à 7000€ pour les foyers à faibles revenus. Attention toutefois, pour une utilisation quotidienne du mode 100% électrique, il faudra pouvoir recharger la batterie du véhicule tous les soirs. Pour cela, il est bien souvent nécessaire de faire installer une Wallbox par un professionnel, afin de réduire le temps de charge.
Le principal inconvénient d’une wallbox réside dans son coût : il faut compter entre 500 et 1200 euros en fonction du matériel choisi. À cela s’ajoutent le coût d’installation par un électricien ainsi qu’un abonnement électrique en triphasé. Notez cependant qu’une partie du coût de l’installation peut-être pris en charge :
- Sous la forme d’un crédit d’impôt de 30% (aide nationale)
- Sous la forme d’une aide : la prime ADVENIR, qui prend en charge une partie du coût d’installation de bornes de recharge dans les copropriétés, logements collectifs et les entreprises.
